La difficile question du plastique

Cela est bien connu désormais : il existe des îles de plastique dans plus d’un océan du monde. La plus grande, composée en grande partie de fins morceaux de plastique, aurait une surface d’environ trois fois celle de la France (on parle de plus d’un million de Km²). Cette île de plastique, surnommée « Vortex de déchets » s’étend entre le Japon et les États-Unis.

Initiatives individuelles

Une partie de la solution réside dans la réduction de notre consommation familiale de plastique. Plusieurs initiatives peuvent être intégrées assez facilement dans la routine :

• Pailles en acier inoxydable, en bois ou naturelle grâce à la tige de certaines plantes comestibles (bon, cette dernière option est pour la saison estivale au Québec !)
• Utiliser des sacs de toile ou mettre ses fruits en vrac dans son panier
• Éviter d’acheter des produits en format individuel ou suremballés.
• Favoriser les contenants réutilisables ou qui pourront être conservés longtemps.
• Favoriser les produits qui sont vendus dans des contenants en verre ou en métal.
• Réutiliser les contenants pour le bricolage ou tout autre projet créatif qui donnera une deuxième vie aux résidus de plastique (lorsqu’on n’a pas le choix d’en avoir)

Initiative de la Bio Ferme des Caps

La Bio Ferme des Caps fait la guerre au plastique depuis belle lurette ! Nous étions les seules dans plusieurs foires alimentaires (dans la période pré COVID 19 bien sûr) avec nos petits verres réutilisables à l’effigie KORZEN. Si nous avions pu, nous serions arrivées avec nos tasses en céramiques, mais ce n’était pas une initiative permise lors de tels rassemblements. Les verres réutilisables nous apparaissaient un bon compromis.

Lors de nos activités à la Ferme qui inclut un repas, c’est de la vraie vaisselle qui est utilisée, même si cela implique des heures de lavage après (la Bio Ferme a fait le choix de ne pas avoir de lave-vaisselle… Nous sommes à l’échelle humaine jusque dans la cuisine !)

Pour nos kombuchas, nous avions rapidement choisi des bouchons en métal afin de réduire notre impact « plastique ».

Zéro plastique… un problème

Récemment, nous avons fait face à d’importantes problématiques avec nos bouchons de métal :

1. Sous le choc et la pression, certains bouchons, parfois, perdent leur étanchéité. Ce qui n’est pas intéressant pour ni nous ni pour la personne qui a perdu une partie du liquide !
2. Ils sont en métal. Le kombucha s’acidifie avec le temps et cela engendre une réaction avec la partie du bouchon qui entre en contact. Le résultat n’est pas dangereux, mais il reste non souhaitable : goût de métal et coloration noire de l’intérieur du bouchon.
3. Ils coûtent 2 fois plus chers que les bouchons de plastique.

À la Bio Ferme des Caps, tout est fait à la main et avec des budgets limités. Une solution serait de faire modifier la bouteille en verre pour pouvoir y installer des bouchons d’aluminium mécaniquement. Notre volume de vente n’est pas suffisant pour l’instant de nous permettre de procéder à ce changement.

Devant les problématiques et les coûts associés aux couvercles de métal, nous avons fait le choix de retourner TEMPORAIREMENT au plastique. Ça ne nous fait pas plaisir, mais pour l’instant c’est le choix qui nous apparaît le plus accessible à court terme.

Nous restons à l’affût des solutions qui pourront nous permettent d’atteindre notre objectif ZÉRO PLASTIQUE !

Pour en apprendre plus ou se divertir

Voici nos suggestions :

• L’ïle de plastique (ICI Tou.tv)
• Tout le site de l’espace pour la vie Montréal, notamment « les rencontres humain-nature »