Le lahpet est le nom d’une salade traditionnellement servie en Birmanie. Elle consiste en la fermentation de la feuille de thé (camélia sinensis) en saumure agrémentée de plusieurs autres ingrédients tels que des graines, des noix, des crevettes, légumes, etc. C’est vraiment délicieux !
Quand ma mère a vu cela, elle s’est empressée de s’approprier la recette pour créer une lactofermentation au lahpet. C’est quoi le rapport avec le défi 100% local ? Je vous explique.
La gamme originale de nos kombuchas est faite avec du thé. Cela nous dérangeait parce que le thé, c’est loin d’être local. Après avoir utilisé le thé pour nos kombuchas, ce dernier se retrouvait dans la nourriture des poules ou au compost. Avec la lactofermentation lahpet, nous utilisons à nouveau le thé qui a déjà été infusé pour le faire fermenter avec du chou, du sel et on aromatise le tout avec notre jus d’argousier. On récupère quelque chose qui allait être « jeté » pour en faire un produit savoureux qui n’a pas nécessité d’importer le thé (nous l’avions déjà) en plus d’utiliser deux fois plutôt qu’une un produit importé.
Ce n’est pas parfait parce que nous importons du thé, mais c’est mieux parce que nous le réutilisons. Et sachez que notre thé est en vrac et non en sachets comme nous avons eu l’horreur de le voir chez certains producteurs de kombucha !
